Les Météores

Le 31 mars et 1er avril 2013

Aujourd'hui c'est un rêve de longue date que j'ai pu réaliser.

Je devais être enfant quand j'ai vu pour la première fois des images des Météores qui m'ont marqué. J'ai gardé ses images dans un coin de ma tête avec l'espoir d'y venir un jour. C'était pour moi, presque le but de cette première partie de voyage.

De loin en venant de Metsovo on ne distingue qu'un gros rocher noir. C'est en s'approchant par Kalambaka que l'on est impressionné par cette barrière imposante de rochers aux formes inhabituelles. Les géologues n'ont pas vraiment de théorie plausible pour expliquer cette formation vue nulle part ailleurs.

On pourrait rester plusieurs jours à admirer le site naturel. Profiter des différentes lumières du jour, les rayons rasants du soir donnent les plus belles couleurs dorées. Nous n'avons pas eu la chance de découvrir au matin les pics dépasser d'une mer de nuage comme sur les plus célèbres photos.

La visite de l’intérieur des monastère pourrait paraître secondaire, mais elle offre une sensation agréable mêlée de vertige due aux parois abruptes et de plénitude créé par l'ambiance des monastères.

Trois monastères sont conseillés à la visite : « Grand Meteoro », « Varlaam » et Agios Nikolaos Anapafsas. Ils semblent être les plus anciens et ayant le plus de caractère. Nous avons visité les deux premiers plus un troisième de l'autre côté du site pour avoir un point de vue différent sur la région.

Des moines étant encore en retraite, une tenue correcte est exigée : Pas de short pour les hommes, bras couverts et robes longues pour les femme. A cet effet, Des tissus sont prêtés à l'entrée des monastère.

Nous avons pu voir aussi les câbles et les célèbres monte-charge, mais sans moine accroché dans un filet au bout. Des escaliers ont étés creusés dans la roches depuis ce temps.

Je regrette maintenant de n'y être resté qu'une journée environ (arrivé le soir et repartit le lendemain après-midi). La beauté et l'ambiance du site, sans la foule à cette époque, aurait mérité que l'on s'y « ressource » plusieurs jours.

… Tant pis, il faudra qu'on revienne.